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Ann. Phys. Fr.
Volume 21, Number 6, 1996
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Page(s) | 589 - 600 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/anphys:199606001 | |
Published online | 15 November 1996 |
Charles Fabry métrologue
Charles Fabry metrologist
École Supérieure d'Optique d'Orsay, Bâtiment 503, B.P. 147, 91403 Orsay Cedex, France
Nous décrivons les deux principaux résultats obtenus par Charles Fabry en métrologie fondamentale. Tout d'abord la mesure du volume d'un cube de quartz a été faite avec Macé de Lépinay, conduisant à une meilleure valeur du rapport du litre au décimètre cube. Le résultat expérimental le plus significatif est probablement la mesure du mètre en longueurs d'onde lumineuses, effectuée au Conservatoire des arts et métiers, quelques années après la première mesure de ce type faite par Albert Michelson avec Jean-René Benoît au Bureau international des poids et mesures à Sèvres. Nous comparons les deux dispositifs expérimentaux et leur exploitation, les résultats et leurs incertitudes. Le très bon accord entre les deux expérimentateurs fut décisif pour convaincre la communauté internationale que la longueur d'onde d'une radiation atomique est un meilleur étalon pour les mesures de longueur que le Prototype international en platine iridié, et conduisit aux deux nouvelles définitions du mètre de 1960 et 1983.
Abstract
We describe the two main experimental results obtained by Charles Fabry in fundamental metrology. First, the measurement of the volume of a quartz cube was achieved with Macé de Lépinay, conducting to an enhanced value of the ratio between one "litre" and one cubic decimetre. The probably most important experimental result is the second measurement of the "metre" in optical wavelengths, made in "Conservatoire des arts et métiers”, some years after the first one achieved by Albert Michelson with Jean-René Benoît in the "Bureau international des poids et mesures" in Sèvres. We compare the two experimental devices and processes, the results and their uncertainties. The very good agreement between the two interferometrists was an argument to convince the international community that an atomic wavelength is a better standard for lengths measurements than the platinum Prototype, and lead to the two new definitions of the "mètre" in 1960 and 1983.
© EDP Sciences, 1996