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Ann. Phys.
Volume 3, 1978
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Page(s) | 409 - 419 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/anphys/197803030409 | |
Published online | 26 April 2017 |
Vacuum ultraviolet astrophysics(*)
L’astrophysique de l’ultra-violet du vide
Laboratoire de Physique Stellaire et Planétaire du C. N. R. S., B. P. n° 10 — F 91370 Verrières-le-Buisson, France.
A brief historical review of the development of Vacuum Ultraviolet Astrophysics is given, which shows its tigh association with the development of space research. The scientific potential interests of making astrophysical observations in the far ultraviolet between the neutral hydrogen Lyman 912 Å limit and 3,000 Å, are described. The major outcomes of the most important astronomical satellites (in particular OAO-A, TD-1-A, and Copernicus), are reviewed, in the areas of the interstellar medium, stellar model atmospheres, chromospheres and coronae, stellar winds, mass loss, and ultraviolet observations of galaxies and quasars.
These results illustrate the great wealth of ultraviolet astrophysics. Since Copernicus observations reveal that the density of neutral hydrogen in certain directions of our galaxy, and particularly in the vicinity of our solar system, is sometimes lower by two orders of magnitude than previous estimates, ultraviolet astrophysics below 912 Å might not be anymore an unreachable goal.
Résumé
Un bref résumé historique rappelle quel a été le développement de l’astrophysique dans l’ultraviolet et montre comment il a été intimement lié à celui de la recherche spatiale en général. L’intérêt scientifique des observations astronomiques entre 3 000 Å et la limite de Lyman de l’hydrogène atomique à 912 Å est ensuite analysé. Les principaux résultats obtenus par les satellites astronomiques les plus importants (en particulier, OAO-A, TD-1-A, et Copernicus) sont ensuite décrits, pour ce qui concerne le milieu interstellaire, les modèles d’atmosphères stellaires, chromosphères, couronnes, les vents stellaires et les pertes de masse ainsi que les observations des galaxies et des quasars dans l’ultraviolet.
Ces résultats montrent la grande richesse de l’astrophysique ultraviolette. La découverte par Copernicus que la densité du milieu interstellaire dans certaines directions de notre galaxie et en particulier au voisinage immédiat de notre système solaire, est inférieure parfois de deux ordres de grandeur aux estimations courantes, montre que l’astrophysique ultraviolette au-dessous de 912 Å ne représente peut-être plus un but impossible à atteindre.
© Masson et Cie, Paris, 1978